Autres appellations : NGC 224, 2MASXJ00424433+4116074, CGCG535-017, GIN801, LGG011:[G93]001, MCG+07-02-016, PGC002557, UGC00454, UZC004000+41000
La formation de la galaxie d'Andromède enfin élucidée
Texte extrait du communiqué de presse de l’Observatoire de Paris : Collision future entre la galaxie d’Andromède et la Voie lactée
L’étude récente du mouvement des galaxies au sein de notre amas local a démontré que M31 se rapproche de notre Galaxie à une vitesse de 120 km/s
et que la collision entre ces deux membres les plus imposants de l’amas devrait avoir lieu dans environ quatre milliards d’années, avant la mort
du Soleil qui devrait arriver dans cinq milliards d’années. Repérer la galaxie d’Andromède
Si la distance de 2.5 millions d’années-lumière peut sembler gigantesque, à l’échelle de l’univers c’est presque un saut de puce. En effet, la plupart des autres galaxies répertoriées par Charles Messier (1730-1817) dans son célèbre catalogue sont situées entre 12 et 60 millions d’années-lumière de nous.
Si M31 est effectivement gigantesque comparée aux autres objets du ciel profond, si elle est aussi exceptionnellement brillante, sa visibilité et son esthétique sont très variables. La galaxie d’Andromède est en effet un objet déroutant et versatile, car sa visibilité et sa beauté vont énormément dépendre de l’instrument utilisé, mais aussi des conditions d’observation.
La taille de M31 laisse tous les objets du catalogue de Messier loin derrière : elle couvre plus de trois degrés soit quatre fois la pleine Lune. Concernant son éclat, avec une magnitude de 3,4, M31 est le troisième objet le plus lumineux du ciel profond après les Pléiades (magnitude 1,5) et l’amas ouvert M7 (magnitude 3,3).
Mais voyons cela de nos propres yeux. Passons une petite laine et allons dehors. Quels instruments pour observer la galaxie d’Andromède ?Avec des jumellesL’observateur sera très bien inspiré de pointer ses jumelles vers M31, car nouveau paradoxe, la galaxie d’Andromède est magnifique dans cette optique modeste. Pour les mêmes raisons que celles énoncées plus haut, la galaxie est brillante et très grande. Les jumelles constituent en réalité la passerelle idéale entre les yeux et la galaxie en ceci qu’elles offrent un champ de vision non seulement très large mais aussi très lumineux. Avec des instruments d’initiation : lunettes de 70 ou 80 mm ou télescope jusqu’à 130 mm
Contre toute attente, même sous un ciel correct de plaine, la galaxie offre une image déroutante, fade et insipide. Tout au plus note-on une boule
elliptique qui baigne dans fond de ciel laiteux. A faible grossissement, (30 à 40 fois), la galaxie montre un petit noyau flou qui baigne dans un
nuage à peine perceptible dans le fond du ciel (manque de contraste). A fort grossissement, (100 fois et plus), on note juste pour le noyau une
boule floue aplatie, le voile des spirale étant éteint par le fond de ciel trop noir (trop de contraste). A partir de 150 et encore mieux avec un 200 mm
Avec un instrument ouvert à F/D 4 ou 5, l’image devient intéressante. On sort des images insipides des petites optiques, même si la galaxie est
loin d’offrir une image très esthétique. Notons toutefois que la galaxie d’Andromède offre enfin une belle image dans de gros télescopes l’idéal
étant un Dobson à 300 ou 400 mm ouvert à F/D 4 ou équipé d’un oculaire grand champ. Avec un télescope de 305 mm ouvert à 5, soir un ciel bien
noir, il est possible de « se promener » dans les bras de M31 en suivant les bandes de poussières. Historique de son observation et étude
Andromède a déjà été décrite il y a plus de mille ans par l’astronome persan Abd al-Rahmān al-Sūfi (903-986) dans son Traité des étoiles fixes,
et son étude s’est affinée au fur et à mesure de l’évolution des moyens d’observation. Accueil - Liens utiles - Contact |