La constellation de la Licorne

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Repérage

Constellation équatoriale, la Licorne s'étend sur 482 degrés carrés. Cette région du ciel comporte peu d'étoiles brillantes. Mas la localiser est facile, car elle se trouve à l'intérieur du Triangle d'hiver, l'astérisme formé par les étoiles phares : Sirius, Bételgeuse et Procyon.

Sept constellations sont limitophe de la Licorne : Les Gémeaux, et le Petit Chien au nord, Orion à l'ouest, le Lièvre, le Grand Chien, et la Poupe au Sud et enfin l'Hydre à l'est.

Nommée par l'astronome flamand Petrus Plancius en 1613 et cartographiée en 1624 par Jacob Bartsch, elle apparaît sur des cartes plus anciennes datant du milieu du XVIe siècle et sur un ancien globe céleste perse d'après l'érudit padouan Joseph Juste Scaliger.

Traversée par la Voie lactée, la Licorne compte un grand nombre d'amas ouverts et de belles nébukeuses. Deux essaims météoritiques sont associèes à cette constellation : les Alpha-Monocérotides du 15 au 25 novembre et les Monocérotiques du 27 novembre au 17 décembre.

Les objets du ciel profond

La nébuleuse de la Rosette

La nébuleuse de la Rosette se trouve à quelque 5 200 année-lumière (al) du Soleil. C'est une pouponnière d'étoiles, un vaste complexe de gaz interstellaire de taille angulaire 2,1° x 1,8°. Il est composé de l'amas ouvert central NGC 2244 et de plusieurs composantes associées ne couvrant qu'une partie de l'ensemble : NGC 238, NGC 238 et NGC 2246. L'amas ouvert a été découvert dès 1690 par John Flamsteed puis catalogué en 1784 par William Herschel. Les autes composantes NGC seron découvertes plus tardivement par Lewiw A. Swift et Albert Marth.

NGC 224 est un jeune amas de taille apparente de 24 minutes d'arc et de magnitude 4,8. Le trouver est facile au chercheur ou aux jumelles à 9,5° Est-Sud-Est de Bételgeuse (α Ori) ou à 2° de ξ Mon d'une magnitude de 4,4. Il apparaît alors comme une minuscule grappe d'étoiles brillantes. Une ouverture à 150 mm permet de détailler un petit groupe d'astres, majoritairement de type O, iscrits dans un rectangle. Ce sont les radiations ultraviolettes des étoiles de cet amas qui ionisent l'hydroène de la nébuleuse et lui donnent sa teinte rouge. Dès 50 fois, de faibles étoiles clairsemées s'invitent dans l'occulaire. La géante rouge 12 Mon d'une magnitude de 5,85, de classe spectrale KOV sublime l'amas de son éclat orangé sans en faire partie car distante du Soleil de seulement 466 années-lumière. La nébuleuse encadrant l'amas ouvert est invisible à cette ouverture. Soupçonnée à une ouverture de 250 mm, elle est très diffuse et contrastée avec une ouverture de 300 mm.

En visiuel, la nébuleuse nécessite un ciel bien noir sans pollution lumineuse. C'est la condition pour pouvoir espérer déceler ses nuées tenues et fantomatiques. La nébuleuse de la Rosette se prète difficilement aux charmes de l'observation visuelle. L'imagerie numérique pourra, elle, en révéler la magnificence.

NGC 2261 - La nébuleuse variable de Hubble

En janvier 1949, pour sa première lumière, Edwin Hubble pointait le télescope Hale de l'Observatoire du Mont Palomar en direction de cette nébuleuse par rélexion. Située à 2 600 année-lumière, elle fut découverte par William Herschel en décembre 1783. NGC 2261 reflète partiellement la lumière de R Monocerotis, une étoile variable proche de type T tauri dont les rayonnements sont trop peu énergétiques pour ioniser l'hydrogène. La luminosité de l'étoille oscillant entre le magnitudes 9 et 13, l'éclat de la nébuleuse varie dans le temps.

Cette nébuleuse d'un diamètre apparent de 2' x 1', de magnitude 9 se situe à une ascension doite de 6 h 39 m et à une déclinaison de 8° 44". Elle ressemble à une petite queue de comète déjà bien perceptible avec un télescope ovrant à 115 mm. La forme triangulaire de NGC 2261 devient évidente avec une ouverture à 200 mm. Sa base, au nord est irrégulière et une condensation claire enveloppant la variablemarque son sommet sud.

Cette nébuleuse est un bel objet pour les astrophotographes. En effet, les efftes de poussières diffusant plus efficassement les courtes longeurs d'onde, la lumière incidente de R Monocerotis colore joliment la nébuleuse en bleu.

NGC 2264 - L'amas de l'arbre de Noël

William Herschel découvrit cet amas de coordonnées : ascension droite : 6 h 41 m, déclinaison : +9° 54'. Il se repère aux jumelles à 6° 30' au sud d'Alhena (γ Gem) ou à 3° 20' au sud d'Alzirr (ξ Gem). Il s'est formé il y a 9 millions d'années à 1 200 années-lumière du Soleil.

C'est un amas très dispersé. Dans une lunette avec une ouverture de 60 mm avec un grossissement de 30, ses principales étoiles dessinent le pourtour d'un sapin vu à l'envers de hauteur de 30 minutes d'arc. La plus brillante, 15 Monoceros, de magnitude 4,65 figure le tronc du sapin et, plein sud, une étoile de magnitude 7,15 marque sa cîme. Dans un télescope ouvrant à 130 mm, à faible grossissement, l'arbre de Noël contraste sur le fond du ciel, son bord ouest est plus riche en étoiles.

L'amas et ses girlandes d'astres baignent dans une vaste nébuleuse très diffuse et étendue sur laquelle se détache la célèbre nébuleuse du Cône, juste en dessous de la cîme de l'arbre. Un télescope ouvrant à 300 mm équipé d'un filtre OIII peut permettre de percevoir les faibles luminosités qui enveloppent les astres. Mais le gigantesque pilier de poussières du Cône reste le pré carré des astrophotograples.

Amas ouvert M 50 - NGC 2323

• Ascension Droite : 07h 02m 42,16s
• Déclinaison : -08° 23’ 12,9"
• Magnitude : 5,90
• Distance : 2 900 années-lumière.
• Classe : II 3 m
• Dimension : 16’
• Au méridien : Janvier à février

Amas ouvert repéré par Jean-Dominique Cassini en 1711, le premier d’une lignée d’astronomes et également le premier directeur de l’observatoire de Paris créé parLouis XIV. Charles Messier l’explorera le 5 avril 1772.

Avec un diamètre réel de 14 années-lumière, la luminosité globale de l’amas équivaut à 6 400 soleils, son âge est estimé à 78 millions d'années.

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