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Sirius

L'étoile Sirius


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L'image ci-dessus du télescope spatial Hubble montre Sirius A, avec son faible et minuscule compagnon stellaire, Sirius B. Les astronomes ont surexposé l'image de Sirius A [au centre] de sorte que le faible Sirius B [petit point au centre] en bas à gauche] puisse être vu. Les pointes de diffraction en forme de croix et les anneaux concentriques autour de A*, ainsi que le petit anneau autour de Sirius B, sont des artefacts produits au sein du système d'imagerie du télescope. Les deux étoiles tournent l’une autour de l’autre tous les 50 ans. Sirius A, à seulement 8,6 années-lumière de la Terre, est le cinquième système stellaire le plus proche connu. L'image a été prise avec la caméra planétaire à grand champ 2 de Hubble.

Ascension Droite : 06h 45m 08,91s Déclinaison : 06h 45m 09,30s
Magnitude apparente : -1,46 Distance : 8,6 a.l.
Classe : A0mA1 Masse : 2,063 M☉
Rayon : 1,71 R☉ Luminosité : 24,74 L☉

Observation de Sirius

Sirius, également appelée Alpha Canis Majoris (α Canis Majoris/α CMa) par la désignation de Bayer, est est une système binaire : Sirius A est une étoile blanche de la Séquence principale Séquence principale, Sirius B est une naine blanche.

Sirius est l'étoile principale de la constellation du Grand Chien. Vue de la Terre, Sirius est l'étoile la plus brillante du ciel après le Soleil. Elle fait partie de la catégorie des étoiles blanches (selon la classification du catalogue de l'astronome Pietro Angelo Secchi).

Du fait de sa déclinaison, Sirius n'est jamais très élevée au-dessus de l'horizon depuis les latitudes tempérées de l'hémisphère nord. L'extinction atmosphérique atténue son éclat comparativement à Arcturus.

Sirius est de type spectral A0mA1. Son spectre montre des raies d'absorption très marquées de certains métaux. Sa composition chimique diffère de fait notablement de celle du Soleil, présentant une abondance en fer trois fois supérieure. Sa température de surface est de 9 845 Kelvins.

Du fait de sa proximité et de son éclat, Sirius est une des étoiles les plus étudiées des astronomes et fut l'objet de plusieurs « premières », notamment la détection de son mouvement propre et de sa vitesse radiale.

Carte l'Hexage d'hivers entre les étoiles Procyon, Cappela, Aldébaran, Rigel et Sirius
Carte l'Hexage d'hivers entre les étoiles Procyon, Cappela, Aldébaran, Rigel et Sirius

En plus de sa luminosité, Sirius est aisément repérable dans le ciel nocturne car :

  • Elle se situe dans le prolongement direct de l'alignement des trois étoiles du baudrier d'Orion, à une vingtaine de degrés en direction du sud-est.
  • L'étoile forme, avec Procyon et Bételgeuse, l'un des trois sommets du Triangle d'hiver et, avec Procyon, Pollux, Capella, Aldébaran et Rigel, elle constitue l'Hexagone d'hiver.

Déplacement par rapport au Soleil

Du fait de sa relative proximité par rapport au Soleil, Sirius est animée d'un mouvement propre important, c'est-à-dire que sa position sur la sphère céleste varie au cours du temps plus rapidement que nombre d'autres astres. C'est Edmond Halley qui mit ce mouvement propre pour la première fois en évidence, en 1717, se fondant sur la comparaison de la position d'alors de Sirius par rapport à celle transcrite par les astronomes de l'Antiquité grecque, notamment Hipparque.

En 1868, utilisant la spectroscopie, une discipline tout juste introduite en astronomie, William Huggins parvint pour la première fois à mettre en évidence le mouvement entre Sirius et le Soleil, c'est-à-dire sa vitesse radiale. Il publia une vitesse radiale de +47 km/s, alors que la valeur mesurée aujourd'hui est de −5,5 km/s.

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